«La création d’entreprise et l’entrepreneuriat doivent être réalisés dans des conditions d’optimisme et de créativité pour permettre un réel essor dans les domaines commercial, industriel et créatif» à déclaré Vincenzo Nesci, P-DG de Djezzy.
Pour la deuxième et la dernière journée de la conférence Fikra, des chercheurs et des hommes d’affaires algériens et internationaux se sont succédé sur la scène de l’optimisme, si on peut la baptiser de la sorte, ont raconté l’histoire, chacun à sa façon, de l’optimisme et de la volonté de faire dans toute entreprise de développement dans les domaines commercial, industriel créatif et politique.
Vincenzo Nesci, l’un des principaux promoteurs de la 2e édition Fikra, lors de cette conférence internationale a abordé «la création d’entreprise et l’entrepreneuriat». Selon le directeur exécutif de Djezzy, ces derniers, «doivent être réalisés dans des conditions d’optimisme et de créativité pour permettre un réel essor dans les domaines commercial, industriel et créatif»
Il a souligné que «la créativité était le maître mot de l’entrepreneuriat, ajoutant que l’optimisme et la continuité étaient les facteurs-clés» de la réussite dans le domaine du lancement d’entreprises. De son côté, le coanimateur de la conférence, le représentant de l’agence Allégorie, Toufik Lerari, a axé son intervention sur la jeunesse algérienne qu’il a qualifiée de «richesse» et de «force», à qui, il est impératif d’ouvrir des perspectives d’investissement, selon lui. «L’instruction, le savoir et la culture sont les meilleures armes pour progresser et créer des entreprises viables et pérennes», a-t-il indiqué.
Il faut dire que lors de cette journée, plusieurs expériences «réussies» d’hommes d’affaires et d’artistes algériens ont été présentées lors de cette rencontre internationale.
«L’identité plurielle est la seule identité», était le thème abordé par Ali Omar Ermes. Lui, c’est un artiste, écrivain et conférencier de renommée internationale. Après avoir vécu une période assez active en Libye au cours de laquelle il a écrit en permanence et a publié dans divers journaux libyens arabes comme Al Fager Al Jadid,… C’est toute une approche sur l’optimisme hors du commun qu’il a partagée avec plus d’un millier de jeunes Algériens.
Pas que lui, d’autres hommes, et non des moindres ont défilé aussi durant toute la journée d’hier pour raconter leur «optimisme», mais surtout pour le transmettre à cette génération de jeunes qui fera sans nul doute l’Algérie de demain. Il y a lieu de citer des panels comme Salem Brahimi (producteur réalisateur), Laïd Benamor (président du groupe Benamor), Salim Dada (artiste musisien), Hassiba Boufedji (artiste créatrice)… etc. Des hommes et des femmes qui, le temps d’une histoire racontée à leur façon, ont insufflé en cette occasion chez une jeunesse, le sens de l’espoir et de l’optimisme. Enfin, il y a lieu de rappeler que Fikra, dont la première édition a eu lieu en décembre 2012, est un concept définissant «une nouvelle génération de conférences», selon ses initiateurs. Le concept vise à connecter les forces vives issues de différentes sphères, politique, économique, culturelle et scientifique. Cette édition de Fikra a réuni 1400 participants parmi lesquels figurent des politiciens, des hommes d’affaires, des artistes, des chercheurs, des chefs d’entreprise et des journalistes.
Une initiative très salutaire que tous les participants que nous avons rencontrés hier au niveau de l’hôtel El Aurassi n’ont pas caché leur souhait de voir ce type de rencontres se multiplier.
Un espace de rêve, d’optimisme, de jeunes et d’espoir. L’on retiendra que Fikra reste une sacrée idée qui donne vraiment des… «idées».